Comment faciliter le collier élisabéthain (ou collerette) chez le chat
Un collier élisabéthain ou collerette est souvent utilisé lorsqu'un chat se gratte mais il peut aussi nuire au bien-être de l’animal.
Numéro du magazine 31.1 Autre scientifique
Publié 15/04/2021
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L’atopie féline peut être frustrante à diagnostiquer et à traiter mais, dans cet article, Jennifer Schissler démystifie certaines des questions qui se posent à propos de cette affection.
Le diagnostic de dermatite atopique féline se fait par exclusion et une approche structurée est essentielle pour parvenir à un diagnostic précis.
Le prurit peut être ou non évident mais savoir reconnaître les lésions caractéristiques aide le clinicien à choisir les étapes appropriées pour le diagnostic.
Il est essentiel de soulager le prurit en tenant compte de son évolution aiguë et chronique ; dans la phase chronique, il faut chercher à limiter ou à éliminer les glucocorticoïdes.
Communiquer avec le client est primordial pour le succès ; les propriétaires doivent être conscients que la dermatite atopique ne sera jamais guérie et devra être traitée à vie.
Figure 1. Un chat avec un ulcère atone en rémission partielle ; les érosions subsistent sur la lèvre supérieure gauche et la perte de tissu au niveau de la lèvre supérieure est permanente. © Jennifer Schissler
Figure 2. Plaques multifocales, humides et érythémateuses, dans la région inguinale et sur la face interne de la cuisse. © Jennifer R. Schissler
Figure 3. Un granulome éosinophilique (collagénolytique) à la jonction muco-cutanée de la lèvre inférieure. © Jennifer R. Schissler
Figure 4. Un granulome sur la face latérale de la langue chez un chat présentant simultanément du prurit et une dermatite miliaire. Une hypersalivation peut apparaître secondairement à la lésion linguale. © Jennifer R. Schissler
Figure 5a. Un granulome éosinophilique sur le coussinet plantaire, confirmé par l’histopathologie, mais le diagnostic différentiel devait envisager la possibilité d’une tumeur. © Jennifer R. Schissler
Figure 5b. État de la lésion post-biopsie après deux semaines de traitement à la prednisolone. © Jennifer R. Schissler
Jennifer Schissler
Figure 6. Dermatite miliaire faciale avec alopécie diffuse. © Jennifer R. Schissler
Figure 7. Un chat présentant un prurit cervical et facial, un érythème, des excoriations et une dermatite miliaire. © Jennifer R. Schissler
Figure 8. Alopécie bilatérale symétrique, bien circonscrite, globalement non inflammatoire, due à l’arrachage des poils par un chat atteint de dermatite atopique prurigineuse. © Jennifer R. Schissler
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Jennifer Schissler
Université d’État du Colorado (CSU), Fort Collins, CO, États-Unis En savoir plus
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